1. |
Délirium passionnel
02:13
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Des ailes qui déchirent ta peau
Ça fait mal mais c'est beau
La liberté à tout prix
Ça ne s’achète pas ça se vit
Quand je ne suis pas là
Tu es en manque de moi
L'amour au bord du précipice
C'est tomber dans les délices
Me dissoudre dans tes veines
Intrusion dans ton sommeil
Quand je ne suis pas là
Tu es en manque de moi
Kaléïdoscope de chair
Reflet d'opaline dans les airs
Délirium passionnel
Profusion obsessionnelle
Toxicomane de moi
Injecte mon oxygène
Consommateurs aux abois
Trucidés par ta haine
Quand je ne suis pas là
Tu es en manque de moi
La sueur dans tes veines
Le trouble dans ton regard
Le suicide en rengaine
La douceur dans le noir
Mon cœur pris en otage
Ta drogue qui dégage
La panique approche
Tu trembles, tu décroches !
Quand je ne suis pas là
Tu es en manque de moi
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2. |
Ma raison
02:59
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Un nouvel horizon s’ouvre à moi
Fait de chemins infinis et de pardons
Plus de galères, plus de concessions
Pardonnez mon coeur mais il a raison
Il vous libère des prisons de l’âme
Ne versant plus de larmes il se soulève
Contre l’aliénation trop sévère
De l’appartenance et du vacarme
Le bruit de la chair se réveille
Elle tressaille de se voir chérie
Au-dessous de sa camisole naît le vermeil
Qui coule en cascade et revit
Mon paletot devient idéal
Ma folie devient banal
Les regards deviennent des mots doux
Les insultes n’ont plus de goût
Le ciel comme seul chef d’œuvre
En ligne de mire un immense fleuve
Où je puise mon inspiration
Pour danser avec ma raison
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3. |
Pierrot
03:21
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Pierrot a le visage et le regard marqués
D’un tourbillon de fêtes, de nuits enflammées
Il a des ailes qui lui servent à planer
Au-dessus des idéaux, et des mentalités
C’est un homme si fier de lire l’heure à l’envers
Il aime les femmes qui grognent et qui emmerdent le monde
Faire fermer sa gueule aux condescendants
Et se prendre un peu comme un enfant
Pierrot cherche sa Colombine
Du haut d’un Paname proche des abîmes
A poil sous la lune, tu observes le monde
Tu penses à celles que tu as aimées
Tu ne sais pas trop où se creusera ta tombe
En attendant tu bois tu n’es pas pressé
Tu te plonges si souvent dans une belle ivresse
Pour toucher doucement les mains de ta déesse
Colombine réapparaît au bas de ta fenêtre
On va pouvoir danser et gravir la tempête
Pierrot cherche sa Colombine
Du haut d’un Paname proche des abîmes
L’ivresse redescend, tout doucement
Plus d’espoir pour tomber, au hasard
Sur colombine, en face de ton comptoir
Il est tard c’est plus le moment
Tu voudrais au moins voir, l’autre petite Colombine
Ta petite Manon, ta fille, ta carabine
Ce soir la lune est belle, tu observes le monde
Mais plus rien t’émerveille, tu crames ta dernière blonde
Pierrot cherche sa colombine
Du haut d’un Paname proche des abîmes
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4. |
Prendre le temps
02:58
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Ne te mets pas en travers de ma route.
Je ne suis pas là pour suivre tes pas
Ne te mets pas en travers de ma route
Sinon, t’auras affaire à moi
Sur mon chemin je me balance
Dans mon cœur je sens ta présence
Mes bras se déplient et décollent
Dans le ciel je sens que je m’envole
Séduire le vent, faire la cour aux nuages… et surtout… prendre le temps…
M’absenter, sans donner de nouvelles
Ne plus accepter les chaînes
Rouler dans ma maison 4 roues
Et découvrir ma bohème
Rencontrer le bonheur
Chanter pour les grands cœurs
Ceux qui n’ont pas peur
De s’aimer dans la sueur
Séduire le vent, faire la cour aux nuages… et surtout… prendre le temps…
Les souvenirs à fleur de peau
Je m’envolerai toujours plus haut
Célébrer les astres dansant
Mordre les étoiles à pleines dents
Plus haut
Toujours plus haut
Plus haut
Plus haut, plus haut, plus haut, plus haut
Pour…
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5. |
La femme contrebasse
03:47
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Sa peau et ses cordes qui vibrent
Portent l’effigie de ses émotions
L’ondulation de son corps est libre
Et le creux de ses reins si profond
Ses courbes généreuses
Ajoutent à son timbre chaleureux
Le charme des nuits d’opale
Quand résonne sa peau d’érable
Dans son couffin funèbre
Elle repose sa piel
Elle patiente le lendemain
Qui lui donnera sa main
A son chevalet, vous l’implorez
Qu’elle idolâtre votre toucher
De là à la chute de ses reins
De l’archet, du va et viens
Elle est belle la femme contrebasse
Quand elle vous trouble par son audace
Élégante dans sa robe d’ébène
Quand elle reflète vos matins blêmes
Vous ne savez pas lui faire hélas
L’amour à la femme contrebasse
Qu’elle se démène ou qu’elle se prélasse
Faites la chanter qu’elle vous embrasse
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6. |
Petite fille
04:10
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J’ai vu cette petite fille
Une gueule d’ange qui te déchire
Elle me dit « te souviens-tu de moi »
Je l’embrasse, la prends dans mes bras
Petite fille de mon passé
Un passé mort même noyé
Les années nous ont séparées
Papa maman eux ne t’ont pas ou-bli-ée
Ils voient toujours dans mon visage
Tes sourires tes beaux présages
L’espoir d’un avenir fleurir
Dans la douceur et les délires
Je te promets petite fille
De ne pas salir ton image
Mais tu sais le temps défile
Et il n’aime pas les enfants sages
Il fume, il boit, il ment
Se prend pour différent
Au coin des yeux creuse des sillons
Y loge le passé furibond
Il nourrit la nostalgie
Se prend pour un défi
Nous fait remballer nos larmes
Quand la fierté devient une arme
Il assassine nos souvenirs
Fait naître la peur de l’avenir
Petite fille je ne t’oublie pas
S’il te plaît reste avec moi
Il y a tellement de choses à chanter
Tellement de choses à rire
Tellement de choses à crier
Tellement de choses à écrire
Je me regarde dans le miroir
Je t’aperçois petite fille
On a toujours les mêmes espoirs allez
On va jouer aux billes
Aux filles, à la marelle,
aux cartes, c’est pareil.
On retrouvera nos gamineries
Plus de jugements et plus d’ennuis
Des cris de joie et d’espoir
Juste des vies de jeux, de miroirs
Quand le passé rencontre l’avenir
C’est pour danser et sourire
Faites chanter les violons
Faites danser les guitares
Faites chanter les espoirs
Le chemin est encore long
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7. |
Ma Laure
02:26
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Ma Laure a de l’or dans les mains
Se délivre et s’enivre de tous chemins
De bohèmes, de passages, de rivages
De naufrages, elle réapparaît sans âge
Intemporelle, toujours nouvelle
N’oubliez pas de la trouver belle
Car sans elle se perdent les ailes
Car avec elle on se sait rebelle
Ma Laure a de l’espoir et des décors
De métallurgie, de métaphores
Ma Laure, a de l’or dans les mains
Se délivre et s’enivre de tous chemins
De bohèmes, de passages, de rivages
De naufrages, elle réapparaît sans âges
Elle chasse et refuse les acquis
Elle ressurgit et vous sourit pour toute la vie
Ma Laure si tu la déplores j’te dévore
Si tu la touches, je te bouffe
Car ma musique et ses oiseaux
Te feront naviguer sur les flots
Tu as compris elle est en or
Je l’aime alors oublie son sort
Et si elle vit et chavire par-dessus bord
C’est pour toi, c’est pour moi, c’est pour elle
C’est pour Laure…
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8. |
Elle et lui
02:24
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Le détraqué d'en face
Me dévore aux jumelles
Jaloux de mes 20 ans
De mes formes insolentes
L'affreux ventripotent
La sueur et le vice
Les lèvres violacées
ça suinte et pue la pisse
Et revoici l'angoisse et revoici la peur
Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur
Je deviens l'exutoire
D'une vie de frustration
Un fantasme incarné
De la télévision
Elle, idéale comme pas tentée
Cristallisée beauté fatale
Mon général suréquipé
De la morsure du crotale
Et revoici l'angoisse et revoici la peur
Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur
Le détraqué d'en face
A bouffé ses jumelles
Il gît dorénavant
Au local à poubelles
Le cortex éclaté
Contre un mur en crépis
La morsure du calibre
De la belle a suffi
Et revoici l'angoisse et revoici la peur
Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur
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9. |
Ritier
02:31
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Ritier il rit, il est entier
Quand je trifouille dans ma caboche
J'entends cette voix qui m'a bercée
Depuis mes tendres années de mioche
Il est toujours dans mes histoires
Le protagoniste des comptoirs
Qui chante des berceuses aux ivrognes
Mais qui ne tue pas la charogne
La voix cassé du quartier
Qui aux terrasses parle de déboires
Plus rocailleuse que les rochers
Auxquels on s'cogne sur la mer noire
Ritier il rit, il est entier
Même si des fois bien trop bourré
Au moins on ne fera jamais semblant
Devant sa putain de gueule d'enfant
Il a traversé les marées
Et n'a jamais oublié
De nous faire chier de nous aimer
Oh ça vraiment, Ritier
C'est un pilier des beaux quartiers
Pas du 15ème, ni du 16ème
Mais de Belleville, d'Aubervilliers
De Montreuil jusqu'au 20ème
Tu croiseras sûrement cet enfoiré
Car il a forcément gravé
Tous les comptoirs de l'amitié
Tous les zincs, tous les cafés
Ritier il rit, il est entier
Quand je trifouille dans ma caboche
J'entends cette voix qui m'a bercée
Depuis mes tendres… Années de mioche !
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10. |
La tzigane
03:46
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Elle est belle la tzigane
Du haut de ses 20 ans
Elle rêve sa caravane
Sur d’autres continents
Des milliers de parfums
Embaument ses lendemains
Elle vit sa liberté
Sous sa robe perlée
Et… Elle chante !
Elle chante la tzigane, sans penser aux parents
Dans sa ronde féale, où la berce le printemps
Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée
Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé
Chassée au petit matin
Sur un autre chemin
Par des frères envieux
D’un gadjo amoureux
La mer noire ondulée
De ses boucles ombragées
Cache un visage chagrin
Et de grands yeux éteints
Mais… Elle chante !
Elle chante la tzigane, sans penser aux parents
Dans sa ronde féale, où la berce le printemps
Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée
Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé
Elle chante la tzigane
Pour gagner l’horizon
Et l’amour qui s’émane
De son cœur vagabond
Lui aussi la fredonne
Espérant la revoir
Et ses doigts s’abandonnent
A des airs de guitare
Et… Il part !
Elle part la belle rejoindre les merveilles
D’un amant qui l’attend sous un ciel dément
Elle danse un idéal, sans penser aux parents
Sous sa robe féale, où la berce le printemps
Elle chante la tzigane, sans penser aux parents
Dans sa ronde féale, où la berce le printemps
Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée
Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé
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11. |
Les hommes sensibles
03:32
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Je suis tombée amoureuse de l’air ce matin
Je l’ai dévoré comme un enfant affamé
J’ai repensé à toi à l’odeur des tanins
De l’écume sur cette mer déchaînée
Les hommes sensibles me bouleversent
Me transportent et me bercent
Un sentiment plein de finesse
La subtilité d’une caresse, d’une caresse
Les hommes sensibles sculptent sur mon corps
Des souvenirs salines,
dans les marais salants, des ports
Pour en extraire la fleur fine
Ils sont une délivrance sans prison
Un vol plané vers l’horizon
Ils calment mon coeur qui s’emballe
Et le font battre à la chamade, à la chamade
Je suis tombée amoureuse de l’air ce matin
Je l’ai dévoré comme un enfant affamé
J’ai repensé à toi à l’odeur des tanins
De l’écume sur cette mer déchainée
|
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12. |
Pagaille
03:11
|
|||
Mon cœur est en pagaille
C’est le bordel au bercail
À vivre la différence
Tuer l’indifférence
À me faire chavirer
À voler amoureux
À embrasser la mort
La narguer des yeux
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
Je ne me sens plus moi-même
Depuis quelque temps
Tant pis s’il faut qu’on sème
La colère dans le vent
Qu’il est dur d’aimer
Quand il faut apprendre
À aimer sans reprendre
Sans jamais oublier
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
Sentir, la chaleur
Dans le bas de son ventre
Concilier la fatigue
À l’alcool enivrant
Dans l’errance des mots
Un décor de mensonges
Vouloir toujours plus haut
Espérer les songes
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
J’ai bu, encore une fois
Peut-être pour comprendre pourquoi
|
||||
13. |
Paris merveille
03:59
|
|||
Paris poubelle
Paris merveille
Quand l’aurore s’éveille enfin
Les gueules arrachées du matin
Les cons qui font pisser leur chien
Des embouteillages de regards
Des regards dans l’orage
Une belle journée va commencer
Paris vient de s’éveiller
Et y’a toi, quand j’te vois
Que ça m’fend toujours le cœur
Derrière mon bar pourri
Où je n’entends que des pleurs
Et y’a toi, quand j’te vois
Que ça m’fend toujours le cœur
Derrière mon bar pourri
Où je hurle l’anarchie
Voyous, bandits, errants, voleurs
Derrière le bitume en fleur
De leurs printemps oubliés
De tous ces cœurs arrachés
Parmi les rails désaffectés
Tous ces bouibouis, ces troquets
J’y partais donc les rencontrer
Loin des sirènes énervées
Faudrait pourtant voir la beauté
De leurs âmes entremêlées
De leurs idées dans la foulée
Un berceau d’humanité
Les immobiles sont couchés
Les rebelles éveillés
Paris illuminé
La lutte va commencer
Et y’a toi, quand j’te vois
Que ça m’fend toujours le cœur
Derrière mon bar pourri
Où je n’entends que des pleurs
Et y’a toi, quand j’te vois
Que ça m’fend toujours le cœur
Derrière mon bar pourri
Où je hurle l’anarchie
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