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D​é​lirium passionnel

by Lise Cabaret

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Album Digipack
    Livret (12 pages) illustré de linogravures

    Sortie : 25 juin 2021

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  • Record/Vinyl + Digital Album

    - Vinyle 140g.
    - Insert avec paroles et linogravures.
    - Belle sous-pochette noire plastifiée.
    - Pochette plastique pour protéger le vinyle en extérieur.
    - Fait en France.
    - Code de téléchargement de l’album.

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1.
Des ailes qui déchirent ta peau Ça fait mal mais c'est beau La liberté à tout prix Ça ne s’achète pas ça se vit Quand je ne suis pas là Tu es en manque de moi L'amour au bord du précipice C'est tomber dans les délices Me dissoudre dans tes veines Intrusion dans ton sommeil Quand je ne suis pas là Tu es en manque de moi Kaléïdoscope de chair Reflet d'opaline dans les airs Délirium passionnel Profusion obsessionnelle Toxicomane de moi Injecte mon oxygène Consommateurs aux abois Trucidés par ta haine Quand je ne suis pas là Tu es en manque de moi La sueur dans tes veines Le trouble dans ton regard Le suicide en rengaine La douceur dans le noir Mon cœur pris en otage Ta drogue qui dégage La panique approche Tu trembles, tu décroches ! Quand je ne suis pas là Tu es en manque de moi
2.
Ma raison 02:59
Un nouvel horizon s’ouvre à moi Fait de chemins infinis et de pardons Plus de galères, plus de concessions Pardonnez mon coeur mais il a raison Il vous libère des prisons de l’âme Ne versant plus de larmes il se soulève Contre l’aliénation trop sévère De l’appartenance et du vacarme Le bruit de la chair se réveille Elle tressaille de se voir chérie Au-dessous de sa camisole naît le vermeil Qui coule en cascade et revit Mon paletot devient idéal Ma folie devient banal Les regards deviennent des mots doux Les insultes n’ont plus de goût Le ciel comme seul chef d’œuvre En ligne de mire un immense fleuve Où je puise mon inspiration Pour danser avec ma raison
3.
Pierrot 03:21
Pierrot a le visage et le regard marqués D’un tourbillon de fêtes, de nuits enflammées Il a des ailes qui lui servent à planer Au-dessus des idéaux, et des mentalités C’est un homme si fier de lire l’heure à l’envers Il aime les femmes qui grognent et qui emmerdent le monde Faire fermer sa gueule aux condescendants Et se prendre un peu comme un enfant Pierrot cherche sa Colombine Du haut d’un Paname proche des abîmes A poil sous la lune, tu observes le monde Tu penses à celles que tu as aimées Tu ne sais pas trop où se creusera ta tombe En attendant tu bois tu n’es pas pressé Tu te plonges si souvent dans une belle ivresse Pour toucher doucement les mains de ta déesse Colombine réapparaît au bas de ta fenêtre On va pouvoir danser et gravir la tempête Pierrot cherche sa Colombine Du haut d’un Paname proche des abîmes L’ivresse redescend, tout doucement Plus d’espoir pour tomber, au hasard Sur colombine, en face de ton comptoir Il est tard c’est plus le moment Tu voudrais au moins voir, l’autre petite Colombine Ta petite Manon, ta fille, ta carabine Ce soir la lune est belle, tu observes le monde Mais plus rien t’émerveille, tu crames ta dernière blonde Pierrot cherche sa colombine Du haut d’un Paname proche des abîmes
4.
Ne te mets pas en travers de ma route. Je ne suis pas là pour suivre tes pas Ne te mets pas en travers de ma route Sinon, t’auras affaire à moi Sur mon chemin je me balance Dans mon cœur je sens ta présence Mes bras se déplient et décollent Dans le ciel je sens que je m’envole Séduire le vent, faire la cour aux nuages… et surtout… prendre le temps… M’absenter, sans donner de nouvelles Ne plus accepter les chaînes Rouler dans ma maison 4 roues Et découvrir ma bohème Rencontrer le bonheur Chanter pour les grands cœurs Ceux qui n’ont pas peur De s’aimer dans la sueur Séduire le vent, faire la cour aux nuages… et surtout… prendre le temps… Les souvenirs à fleur de peau Je m’envolerai toujours plus haut Célébrer les astres dansant Mordre les étoiles à pleines dents Plus haut Toujours plus haut Plus haut Plus haut, plus haut, plus haut, plus haut Pour…
5.
Sa peau et ses cordes qui vibrent Portent l’effigie de ses émotions L’ondulation de son corps est libre Et le creux de ses reins si profond Ses courbes généreuses Ajoutent à son timbre chaleureux Le charme des nuits d’opale Quand résonne sa peau d’érable Dans son couffin funèbre Elle repose sa piel Elle patiente le lendemain Qui lui donnera sa main A son chevalet, vous l’implorez Qu’elle idolâtre votre toucher De là à la chute de ses reins De l’archet, du va et viens Elle est belle la femme contrebasse Quand elle vous trouble par son audace Élégante dans sa robe d’ébène Quand elle reflète vos matins blêmes Vous ne savez pas lui faire hélas L’amour à la femme contrebasse Qu’elle se démène ou qu’elle se prélasse Faites la chanter qu’elle vous embrasse
6.
Petite fille 04:10
J’ai vu cette petite fille Une gueule d’ange qui te déchire Elle me dit « te souviens-tu de moi » Je l’embrasse, la prends dans mes bras Petite fille de mon passé Un passé mort même noyé Les années nous ont séparées Papa maman eux ne t’ont pas ou-bli-ée Ils voient toujours dans mon visage Tes sourires tes beaux présages L’espoir d’un avenir fleurir Dans la douceur et les délires Je te promets petite fille De ne pas salir ton image Mais tu sais le temps défile Et il n’aime pas les enfants sages Il fume, il boit, il ment Se prend pour différent Au coin des yeux creuse des sillons Y loge le passé furibond Il nourrit la nostalgie Se prend pour un défi Nous fait remballer nos larmes Quand la fierté devient une arme Il assassine nos souvenirs Fait naître la peur de l’avenir Petite fille je ne t’oublie pas S’il te plaît reste avec moi Il y a tellement de choses à chanter Tellement de choses à rire Tellement de choses à crier Tellement de choses à écrire Je me regarde dans le miroir Je t’aperçois petite fille On a toujours les mêmes espoirs allez On va jouer aux billes Aux filles, à la marelle, aux cartes, c’est pareil. On retrouvera nos gamineries Plus de jugements et plus d’ennuis Des cris de joie et d’espoir Juste des vies de jeux, de miroirs Quand le passé rencontre l’avenir C’est pour danser et sourire Faites chanter les violons Faites danser les guitares Faites chanter les espoirs Le chemin est encore long
7.
Ma Laure 02:26
Ma Laure a de l’or dans les mains Se délivre et s’enivre de tous chemins De bohèmes, de passages, de rivages De naufrages, elle réapparaît sans âge Intemporelle, toujours nouvelle N’oubliez pas de la trouver belle Car sans elle se perdent les ailes Car avec elle on se sait rebelle Ma Laure a de l’espoir et des décors De métallurgie, de métaphores Ma Laure, a de l’or dans les mains Se délivre et s’enivre de tous chemins De bohèmes, de passages, de rivages De naufrages, elle réapparaît sans âges Elle chasse et refuse les acquis Elle ressurgit et vous sourit pour toute la vie Ma Laure si tu la déplores j’te dévore Si tu la touches, je te bouffe Car ma musique et ses oiseaux Te feront naviguer sur les flots Tu as compris elle est en or Je l’aime alors oublie son sort Et si elle vit et chavire par-dessus bord C’est pour toi, c’est pour moi, c’est pour elle C’est pour Laure…
8.
Elle et lui 02:24
Le détraqué d'en face Me dévore aux jumelles Jaloux de mes 20 ans De mes formes insolentes L'affreux ventripotent La sueur et le vice Les lèvres violacées ça suinte et pue la pisse Et revoici l'angoisse et revoici la peur Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur Je deviens l'exutoire D'une vie de frustration Un fantasme incarné De la télévision Elle, idéale comme pas tentée Cristallisée beauté fatale Mon général suréquipé De la morsure du crotale Et revoici l'angoisse et revoici la peur Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur Le détraqué d'en face A bouffé ses jumelles Il gît dorénavant Au local à poubelles Le cortex éclaté Contre un mur en crépis La morsure du calibre De la belle a suffi Et revoici l'angoisse et revoici la peur Ce Diego Pallavas n'est qu'un sale emmerdeur
9.
Ritier 02:31
Ritier il rit, il est entier Quand je trifouille dans ma caboche J'entends cette voix qui m'a bercée Depuis mes tendres années de mioche Il est toujours dans mes histoires Le protagoniste des comptoirs Qui chante des berceuses aux ivrognes Mais qui ne tue pas la charogne La voix cassé du quartier Qui aux terrasses parle de déboires Plus rocailleuse que les rochers Auxquels on s'cogne sur la mer noire Ritier il rit, il est entier Même si des fois bien trop bourré Au moins on ne fera jamais semblant Devant sa putain de gueule d'enfant Il a traversé les marées Et n'a jamais oublié De nous faire chier de nous aimer Oh ça vraiment, Ritier C'est un pilier des beaux quartiers Pas du 15ème, ni du 16ème Mais de Belleville, d'Aubervilliers De Montreuil jusqu'au 20ème Tu croiseras sûrement cet enfoiré Car il a forcément gravé Tous les comptoirs de l'amitié Tous les zincs, tous les cafés Ritier il rit, il est entier Quand je trifouille dans ma caboche J'entends cette voix qui m'a bercée Depuis mes tendres… Années de mioche !
10.
La tzigane 03:46
Elle est belle la tzigane Du haut de ses 20 ans Elle rêve sa caravane Sur d’autres continents Des milliers de parfums Embaument ses lendemains Elle vit sa liberté Sous sa robe perlée Et… Elle chante ! Elle chante la tzigane, sans penser aux parents Dans sa ronde féale, où la berce le printemps Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé Chassée au petit matin Sur un autre chemin Par des frères envieux D’un gadjo amoureux La mer noire ondulée De ses boucles ombragées Cache un visage chagrin Et de grands yeux éteints Mais… Elle chante ! Elle chante la tzigane, sans penser aux parents Dans sa ronde féale, où la berce le printemps Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé Elle chante la tzigane Pour gagner l’horizon Et l’amour qui s’émane De son cœur vagabond Lui aussi la fredonne Espérant la revoir Et ses doigts s’abandonnent A des airs de guitare Et… Il part ! Elle part la belle rejoindre les merveilles D’un amant qui l’attend sous un ciel dément Elle danse un idéal, sans penser aux parents Sous sa robe féale, où la berce le printemps Elle chante la tzigane, sans penser aux parents Dans sa ronde féale, où la berce le printemps Elle est triste la tzigane, quand il part en fumée Aussi vite qu’une gitane celui qu’elle a aimé
11.
Je suis tombée amoureuse de l’air ce matin Je l’ai dévoré comme un enfant affamé J’ai repensé à toi à l’odeur des tanins De l’écume sur cette mer déchaînée Les hommes sensibles me bouleversent Me transportent et me bercent Un sentiment plein de finesse La subtilité d’une caresse, d’une caresse Les hommes sensibles sculptent sur mon corps Des souvenirs salines, dans les marais salants, des ports Pour en extraire la fleur fine Ils sont une délivrance sans prison Un vol plané vers l’horizon Ils calment mon coeur qui s’emballe Et le font battre à la chamade, à la chamade Je suis tombée amoureuse de l’air ce matin Je l’ai dévoré comme un enfant affamé J’ai repensé à toi à l’odeur des tanins De l’écume sur cette mer déchainée
12.
Pagaille 03:11
Mon cœur est en pagaille C’est le bordel au bercail À vivre la différence Tuer l’indifférence À me faire chavirer À voler amoureux À embrasser la mort La narguer des yeux J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi Je ne me sens plus moi-même Depuis quelque temps Tant pis s’il faut qu’on sème La colère dans le vent Qu’il est dur d’aimer Quand il faut apprendre À aimer sans reprendre Sans jamais oublier J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi Sentir, la chaleur Dans le bas de son ventre Concilier la fatigue À l’alcool enivrant Dans l’errance des mots Un décor de mensonges Vouloir toujours plus haut Espérer les songes J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi J’ai bu, encore une fois Peut-être pour comprendre pourquoi
13.
Paris poubelle Paris merveille Quand l’aurore s’éveille enfin Les gueules arrachées du matin Les cons qui font pisser leur chien Des embouteillages de regards Des regards dans l’orage Une belle journée va commencer Paris vient de s’éveiller Et y’a toi, quand j’te vois Que ça m’fend toujours le cœur Derrière mon bar pourri Où je n’entends que des pleurs Et y’a toi, quand j’te vois Que ça m’fend toujours le cœur Derrière mon bar pourri Où je hurle l’anarchie Voyous, bandits, errants, voleurs Derrière le bitume en fleur De leurs printemps oubliés De tous ces cœurs arrachés Parmi les rails désaffectés Tous ces bouibouis, ces troquets J’y partais donc les rencontrer Loin des sirènes énervées Faudrait pourtant voir la beauté De leurs âmes entremêlées De leurs idées dans la foulée Un berceau d’humanité Les immobiles sont couchés Les rebelles éveillés Paris illuminé La lutte va commencer Et y’a toi, quand j’te vois Que ça m’fend toujours le cœur Derrière mon bar pourri Où je n’entends que des pleurs Et y’a toi, quand j’te vois Que ça m’fend toujours le cœur Derrière mon bar pourri Où je hurle l’anarchie

about

Guitare électrique: David Stygmate
Batterie: Patrick Lemarchand
Invitée: Roxane Cellier (sur "Elle et Lui" de Diego Pallavas)
Voix/ guitare/ Piano: Lise Cabaret

Textes et musiques: Lise Cabaret (sauf sur le titre "Elle et Lui" de Diego Pallavas, écrit par Baptiste Gomes)

Enregistré et mixé par François Casays, Accès Digital, Rouen

credits

released June 25, 2021

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Lise Cabaret Paris, France

« C’est une auteure touchante, ivre de poésie, forte de dérision »
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« Les mots de Lise (…) nous emportent »
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