1. |
C'est un monde
03:30
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C’est un monde, qui a toujours le poing levé
C’est un monde, où la masse s’est dispersée
C’est un monde, qui refoule les besoins
C’est un monde, qui voit toujours plus loin
C’est un monde, qui n’a pas de bien-pensant
C’est un monde, qui n’laisse pas couler le sang
C’est un monde, où l’on peut vivre différemment
Ou l’on peut exister autrement
Allez viens j’t’emmène dans un monde
Allez viens, j’t’emmène, dans mon monde
C’est un monde, qui n’brime pas les libertés
C’est un monde qui nous laisse nos secrets
C’est un monde qui n’tempêche pas de rêver
De vivre de croire d’espérer
C’est un monde, c’est juste un abri
C’est un monde, qui laisse place aux envies
C’est un monde, qui ne prône pas le chaos
Ni la destruction, ni les fléaux
Allez viens, j’t’emmène dans un monde
Allez viens, j’t’emmène dans mon monde
C’est un monde, autour de verres de lune
C’est un monde, où l’on hurle à la brume
C’est un monde, où l’on ne perd pas nos plumes
Ou l’on ne pense pas qu’à la thune !
Allez viens, j’t’emmène dans un monde
Allez viens, j’t’emmène dans mon monde
Allez viens,
Allez
Allez viens,
Allez viens, j’t’emmène dans un monde
Allez viens, j’t’emmène dans mon monde
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2. |
Le métro
03:51
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Il prend le métro au hasard
Pigalle, Père-Lachaise ligne aérienne
Il prend le métro le soir
Pourquoi pour aller où ? Pour elle
Il parle aux âmes seules c’est pas banal
Dans la nuit il est un vampire
Un vampire à Paname
Son amour va sans dire
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Dans les ruelles de son sommeil
Il a marché longtemps en éveil
A écrit des poèmes à la lune
Fait l’amour au bitume
Tu sens qu’elle tombe rattrape-la
Tu sens qu’elle sombre, éclaire-la
Ne pas troubler les mirages
Ne pas salir les images
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Il y a la pluie elle est trempée
La ville les murs et son corps
L’appréhension d’un feu sacré
La folie des décors
Son amour est intemporel
Il saute pas dessus bord
Son amour est irréel
Il la trouve, il la mord
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
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3. |
Les oiseaux
02:36
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On va pas s’plaindre d’être tout seul
À rester là dans nos linceuls
À voir les oiseaux passer
Ceux de l’espoir et de la gaieté
Y’en a pourtant de jolis bestiaux
Des combattants et des rêveurs
Qui te regardent de là-haut
Les traite pas d’oiseaux de malheur
Y’a certains soir ils tourbillonnent
De joie d’émoi de farandole
Y’en a d’autres ils creusent la terre
Pour embrasser Lucifer
Pour embrasser Lucifer
Moi j’aime les aigles noirs
Avec leur gueule et leur guitare
Toi c’est les cygnes, les hirondelles
Dans les lignes de tes poèmes
Va pas leurs couper les ailes
Au fond t’es un drôle de moineau
Et moi je suis l’hirondelle
Qui te regarde de là-haut
Qui te regarde de là-haut
Qui te regarde de là-haut
Qui te regarde de là-haut
L’albatros se déploiera
Sur des chemins d’arabesque
Et qui vivra verra
Les oiseaux gigantesques...
On va pas s’plaindre d’être tout seul
À rester là dans nos linceuls
À voir les oiseaux passer
Ceux de l’espoir et d'la gaieté
Ceux de l’espoir et d'la gaieté
Y’a certains soir ils tourbillonnent
De joie d’émoi de farandole
Y’en a d’autres ils creusent la terre
Pour embrasser Lucifer (6 fois)
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4. |
Faim de toi
03:34
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C’est l’histoire de ce jour ou t’as pas voulu de moi
C’est le jour où j’ai planqué un couteau sous les draps
Attendant ton arrivée avec impatience ma foi
Pour enfoncer férocement la lame dans ton foie
Et entendre gémir ta délicieuse bouche
Sous la lame tranchante qui déchire tes entrailles
Et tes yeux bien ouverts et cet air un peu louche
Qui grimace étrangement sous ces vives entailles
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
Tu connaissais ma passion pour les fins gourmets
La finesse d’une épaule d’un museau mariné
Dans mes draps je t’enveloppe, te prépare tendrement
Pour te prouver mon amour tranchant !
Et je tranche ton cœur qui n’a pas su m’aimer
Et j'arrache ton âme qui n’m’a pas écoutée
J’étouffe au bouillon ta langue qui ne parle plus
Et j’arrache tes yeux qui ne m’ont jamais vue !
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
Oh toi mon amour qui n’a rien partagé
Pour toi j’ai convié des invités
Des fines bouches des princesses damnées
Pour ton corps et ton âme tout dévorer !
J’ai fais revenir ton cœur avec le passé
Je l’ai bien parfumé je l’ai bien épicé
J’ai gardé le secret jusqu’à la fin du dîner
Et les ventres rassasiés j’ai tout, j'ai tout, j'ai tout avoué !
Car j’avais faim de toi, mon amour
J’avais faim de toi, ah, cette nuit
J’avais faim de toi, mon amour
J’avais faim de toi, ah, cette nuit
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5. |
Par la fenêtre
03:53
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Il y a la vieille femme,
Qui porte le monde
Qui s’accroche à sa canne,
Qui a les yeux qui nous grondent
Il y a l’alcoolique, ooh ooh ooh,
Qui s’accroche à son verre
Qui prône la rhétorique
Qui a les épaules par terre
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Il y a les couples
Qui n’ont plus peur d’être seuls
Car ils finiront
Dans le même cercueil
Il y a leur bébé, ooh ooh ooh,
Lui qui n’a rien demandé
Qui obligé se raccroche
A leur façon d’penser
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Il me reste l’amertume
De ce vide intérieur
Ton ignorance coutume,
Je vis dans la terreur
De finir sans amour
Ni passion ni réconfort
J’ai comme l’impression
Qu’on a tous le même sort
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Vivre de passion
D’amour et de fête
Vivre de passion,
Tous les jours et au fait
Qui respecte vraiment
Ce qu’il est et a avoué
Qui peut tracer sa route,
S’assumer et s’aimer
Mais mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
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6. |
L'animal
02:53
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Et toi t’es là comme un con
À pas te poser de question
T’as raison, c’est plus chouette
D’imaginer sa silhouette
Et toi t’es là comme un con
À pas te poser de question
T’as raison c’est plus doux
De s’imaginer dans son cou,
Dans son cou
J’ai du mal à m’oublier
Juste le temps de faire l’amour
Retour au tourbillon infernal
J’voudrais parfois être l’animal
Qui erre sur les chemins
Sans penser à demain
Qui comme toi comme un con
Se pose pas de questions
L’animal s’en va chasser
Bien plus loin que les forêts
Hurle à la nuit, hurle à la mort
Hurle à la vie, hurle plus fort
Qui comme toi comme un con
Se pose pas de question
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7. |
L'accident
03:52
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Elle prend des rivages à fond
Au volant de ses fantasmes
Tu la vois la belle Ninon
Qui se moque des sarcasmes
Ses désirs n’ont plus de sens
Elle les prend à contre-sens
Sans peur qu’on la persécute,
Qu’on la heurte, qu’elle chute
Chute !
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Elle repense à cette vie
Qu’elle n’a pas su conduire
Sans limite sans interdits
Elle part dans le délire
Accélère la tire à blinde,
Voit défiler des paysages
C’est son corps qui valdingue,
Son âme qui déménage
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Elle conduit les yeux fermés,
Ne roule plus éveillée
Les fantôme bercent sa nuit,
Les esprits guident ses envies
Elle allait beaucoup trop vite
Traversant les nuages
S’écrasant dans les marguerites
Pour finir heureuse son voyage
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Tout est fini
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8. |
Le maquis
03:14
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Ça fait déjà longtemps
que je suis plantée là
l'ennui allume la bombe
qui sommeille en moi
Les préludes de la nuit
réveillent ma folie
y a t-il des volontaires
pour créer le Maquis ?
Et si ce soir on sortait
nos pochoirs
pour vibrer au prélude
de la nuit noire
Se lier aux fous
d’adrénaline
colorier Paris
de ses murs tristes mines
Âmes d’enfants bâtards
du haut du quartier blafard
résistant de l’élevage barbare
on va sortir les pétards
Les femmes deviennent la viande
d’abrutis notoires
subissent le regard
des obsédés du trottoir
Violées par les mots
humiliées sans espoir
pleurent leur liberté
et cherchent une échappatoire
Toi qui arrive à Paris
dans le froid et la grisaille
tu t’imagines la vie
tu te tapes les représailles
Toi qui voulais pourtant
faire avancer les gens
te voilà au tapin avec ta bite
et tes emmerdements
Âmes d’enfants bâtards
du haut du quartier blafard
résistant de l’élevage barbare
on va sortir les pétards
Et pourquoi ? Parce que...
Vivre libre ou mourir
à en vomir de rire
On est que des pantins
à crever pour rien
misérables casse-croûtes
aliénés comme des chiens
faut en finir
Ça fait déjà longtemps
que je suis plantée là
l’ennui allume la bombe
qui sommeille en moi
Les préludes de la nuit
réveillent ma folie
y a t-il des volontaires
pour créer
le maquis
Âmes d’enfants bâtards
du haut du quartier blafard
résistant de l’élevage barbare
on va sortir les pétards
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9. |
Dédale
03:23
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C’est un corps de marbre
Qu’elle t’offre ce soir
Des baisers en fer
Déposés sur tes espoirs
Elle ne veut plus te mentir,
Te faire croire
Qu’elle te désire
C’est qu’on lui a tellement
Appris les bonnes manières
Toutes ces choses
A faire
Fonder une famille,
Faire la bouffe le soir
C’est qu’on l’obligerait même
A concevoir
À offrir de la marmaille
Sortie droit de ses entrailles
Qui feront pousser des fleurs
sur des idéaux qui font peur
Elle veut pas, elle veut pas
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
C’est un corps de marbre
Qu’elle t’offre ce soir
Des baisers en fer
Déposés sur tes espoirs
Elle ne veut plus te mentir,
Te faire croire
Qu’elle te désire
Qu’elle te désire
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10. |
J'ai besoin
02:20
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|||
C’est encore ce poison qui émane de mes lèvres
C’est encore ce démon qui me possède
Et je cède
À mes envies de chair...
Je ne veux pas mon amour que tu penses
Que je ne t’aime pas
Mais je m’imagine dans d’autres bras
Tous les jours...
J’ai besoin de plonger dans d’autres yeux
Et de sentir des mains caresser mes cheveux
Et plus encore...
Quand le soir je descends débaucher ma lune
Je fais couler le sang des âmes que j’écume
Je déchire les cœurs de ces affreux vautours
Et te les offre pleine de stupeur
Pour que tu me pardonnes mon amour
Étreins moi, ne m’oublie pas
Camisole ma folie
Je reviens toujours vers toi
Tu sais que j’ai parfois mauvais esprit
Tu sais bien qu’il n’y a que toi
Que mes mains ne veulent pas tuer
Et aussi que quand j’ai froid
Reste ton cœur pour me réchauffer...
C’est encore ce poison qui émane de mes lèvres
C’est encore ce démon qui me possède
Et je cède
À mes envies de chair...
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11. |
L'ailleurs
02:51
|
|||
Jouer la vie en dérision
Danser avec les démons
Oublier la raison
S’enivrer de passion
Se perdre sans se le dire
Se perdre toujours plus loin
Où vagabonde le désir
Où se croisent nos chemins
J’aurais rêvé ton corps
J’aurais rêvé l’ailleurs...
Vibrer dans la pénombre
Faire s’embraser les ombres
Dans le feu des envies
Qui fait que l’on oublie
Tu peux étreindre mon corps
Toujours plus fort
Tu peux étreindre mon corps
J’n’ai pas peur de la mort
J’aurais rêvé ton corps
J’aurais rêvé l’ailleurs...
Dehors ils font semblant
De n’être pas déments
S’ils savaient comme ils ont tort
D'avoir peur de la mort
On peut cultiver la folie
Passer au-delà des interdits
Ou les âmes qui s’effleurent
Trouvent des folies meilleures
J’aurais rêvé ton corps
J’aurais rêvé l’ailleurs...
|
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12. |
Nuit d'ivresse
04:18
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|||
Je bois l’optimisme,
Comme un vin amer,
Je vis la vie,
Comme une guerre,
Je crache mon âme
Comme une vipère,
J’avoue j’ai mal
Je n’ai plus d'repère.
Ce soir j’veux m’amuser
Être libre de n'pas penser
Je veux mourir de rire
Et vivre entier
Vivre à en crever
Et rêver
Tomber par terre
Sans me relever
Se soûler une nuit,
Se noyer dans ses veines
Se cacher une nuit,
Et crier sa haine
J’ai valsé cette rengaine
Dans un troquet de l’ennui
Je vis mon ivresse
Dans les rues de Paris
Allons se saouler,
Se noyer dans ses veines
Allons se saouler,
Et crier sa haine
Se soûler une nuit,
Se noyer dans ses veines
Se cacher une nuit,
Et crier sa haine
Je vis ma vie,
Dans mon ivresse
Je me fous
De toutes vos bassesses
Je bois ton amour
Comme un recueil d’ennuis
Et je vis ta passion
Sans retour dans ma vie
Se soûler une nuit,
Se noyer dans ses veines
Se cacher une nuit,
Et crier sa haine
Se soûler une nuit,
Se noyer dans ses veines
Se cacher une nuit,
Et crier sa haine
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Lise Cabaret Paris, France
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