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L'ailleurs

by Lise Cabaret

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    © La belle enragée / French Fries Publishing

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1.
C’est un monde, qui a toujours le poing levé C’est un monde, où la masse s’est dispersée C’est un monde, qui refoule les besoins C’est un monde, qui voit toujours plus loin C’est un monde, qui n’a pas de bien-pensant C’est un monde, qui n’laisse pas couler le sang C’est un monde, où l’on peut vivre différemment Ou l’on peut exister autrement Allez viens j’t’emmène dans un monde Allez viens, j’t’emmène, dans mon monde C’est un monde, qui n’brime pas les libertés C’est un monde qui nous laisse nos secrets C’est un monde qui n’tempêche pas de rêver De vivre de croire d’espérer C’est un monde, c’est juste un abri C’est un monde, qui laisse place aux envies C’est un monde, qui ne prône pas le chaos Ni la destruction, ni les fléaux Allez viens, j’t’emmène dans un monde Allez viens, j’t’emmène dans mon monde C’est un monde, autour de verres de lune C’est un monde, où l’on hurle à la brume C’est un monde, où l’on ne perd pas nos plumes Ou l’on ne pense pas qu’à la thune ! Allez viens, j’t’emmène dans un monde Allez viens, j’t’emmène dans mon monde Allez viens, Allez Allez viens, Allez viens, j’t’emmène dans un monde Allez viens, j’t’emmène dans mon monde
2.
Le métro 03:51
Il prend le métro au hasard Pigalle, Père-Lachaise ligne aérienne Il prend le métro le soir Pourquoi pour aller où ? Pour elle Il parle aux âmes seules c’est pas banal Dans la nuit il est un vampire Un vampire à Paname Son amour va sans dire Elle le désire, il la dévore, Elle le vit, c’est indicible Dans les ruelles de son sommeil Il a marché longtemps en éveil A écrit des poèmes à la lune Fait l’amour au bitume Tu sens qu’elle tombe rattrape-la Tu sens qu’elle sombre, éclaire-la Ne pas troubler les mirages Ne pas salir les images Elle le désire, il la dévore, Elle le vit, c’est indicible Il y a la pluie elle est trempée La ville les murs et son corps L’appréhension d’un feu sacré La folie des décors Son amour est intemporel Il saute pas dessus bord Son amour est irréel Il la trouve, il la mord Elle le désire, il la dévore, Elle le vit, c’est indicible Elle le désire, il la dévore, Elle le vit, c’est indicible
3.
Les oiseaux 02:36
On va pas s’plaindre d’être tout seul À rester là dans nos linceuls À voir les oiseaux passer Ceux de l’espoir et de la gaieté Y’en a pourtant de jolis bestiaux Des combattants et des rêveurs Qui te regardent de là-haut Les traite pas d’oiseaux de malheur Y’a certains soir ils tourbillonnent De joie d’émoi de farandole Y’en a d’autres ils creusent la terre Pour embrasser Lucifer Pour embrasser Lucifer Moi j’aime les aigles noirs Avec leur gueule et leur guitare Toi c’est les cygnes, les hirondelles Dans les lignes de tes poèmes Va pas leurs couper les ailes Au fond t’es un drôle de moineau Et moi je suis l’hirondelle Qui te regarde de là-haut Qui te regarde de là-haut Qui te regarde de là-haut Qui te regarde de là-haut L’albatros se déploiera Sur des chemins d’arabesque Et qui vivra verra Les oiseaux gigantesques... On va pas s’plaindre d’être tout seul À rester là dans nos linceuls À voir les oiseaux passer Ceux de l’espoir et d'la gaieté Ceux de l’espoir et d'la gaieté Y’a certains soir ils tourbillonnent De joie d’émoi de farandole Y’en a d’autres ils creusent la terre Pour embrasser Lucifer (6 fois)
4.
Faim de toi 03:34
C’est l’histoire de ce jour ou t’as pas voulu de moi C’est le jour où j’ai planqué un couteau sous les draps Attendant ton arrivée avec impatience ma foi Pour enfoncer férocement la lame dans ton foie Et entendre gémir ta délicieuse bouche Sous la lame tranchante qui déchire tes entrailles Et tes yeux bien ouverts et cet air un peu louche Qui grimace étrangement sous ces vives entailles J’ai faim de toi, mon amour J’ai faim de toi, ah, cette nuit J’ai faim de toi, mon amour J’ai faim de toi, ah, cette nuit Tu connaissais ma passion pour les fins gourmets La finesse d’une épaule d’un museau mariné Dans mes draps je t’enveloppe, te prépare tendrement Pour te prouver mon amour tranchant ! Et je tranche ton cœur qui n’a pas su m’aimer Et j'arrache ton âme qui n’m’a pas écoutée J’étouffe au bouillon ta langue qui ne parle plus Et j’arrache tes yeux qui ne m’ont jamais vue ! J’ai faim de toi, mon amour J’ai faim de toi, ah, cette nuit J’ai faim de toi, mon amour J’ai faim de toi, ah, cette nuit Oh toi mon amour qui n’a rien partagé Pour toi j’ai convié des invités Des fines bouches des princesses damnées Pour ton corps et ton âme tout dévorer ! J’ai fais revenir ton cœur avec le passé Je l’ai bien parfumé je l’ai bien épicé J’ai gardé le secret jusqu’à la fin du dîner Et les ventres rassasiés j’ai tout, j'ai tout, j'ai tout avoué ! Car j’avais faim de toi, mon amour J’avais faim de toi, ah, cette nuit J’avais faim de toi, mon amour J’avais faim de toi, ah, cette nuit
5.
Il y a la vieille femme, Qui porte le monde Qui s’accroche à sa canne, Qui a les yeux qui nous grondent Il y a l’alcoolique, ooh ooh ooh, Qui s’accroche à son verre Qui prône la rhétorique Qui a les épaules par terre Et mon regard se perd Par cette fenêtre Je vois des gens Qui se raccrochent à leur être L’horizon n’est pas très loin face au béton Et la rue pleure notre manque d’affection Il y a les couples Qui n’ont plus peur d’être seuls Car ils finiront Dans le même cercueil Il y a leur bébé, ooh ooh ooh, Lui qui n’a rien demandé Qui obligé se raccroche A leur façon d’penser Et mon regard se perd Par cette fenêtre Je vois des gens Qui se raccrochent à leur être L’horizon n’est pas très loin face au béton Et la rue pleure notre manque d’affection Il me reste l’amertume De ce vide intérieur Ton ignorance coutume, Je vis dans la terreur De finir sans amour Ni passion ni réconfort J’ai comme l’impression Qu’on a tous le même sort Et mon regard se perd Par cette fenêtre Je vois des gens Qui se raccrochent à leur être L’horizon n’est pas très loin face au béton Et la rue pleure notre manque d’affection Vivre de passion D’amour et de fête Vivre de passion, Tous les jours et au fait Qui respecte vraiment Ce qu’il est et a avoué Qui peut tracer sa route, S’assumer et s’aimer Mais mon regard se perd Par cette fenêtre Je vois des gens Qui se raccrochent à leur être L’horizon n’est pas très loin face au béton Et la rue pleure notre manque d’affection
6.
L'animal 02:53
Et toi t’es là comme un con À pas te poser de question T’as raison, c’est plus chouette D’imaginer sa silhouette Et toi t’es là comme un con À pas te poser de question T’as raison c’est plus doux De s’imaginer dans son cou, Dans son cou J’ai du mal à m’oublier Juste le temps de faire l’amour Retour au tourbillon infernal J’voudrais parfois être l’animal Qui erre sur les chemins Sans penser à demain Qui comme toi comme un con Se pose pas de questions L’animal s’en va chasser Bien plus loin que les forêts Hurle à la nuit, hurle à la mort Hurle à la vie, hurle plus fort Qui comme toi comme un con Se pose pas de question
7.
L'accident 03:52
Elle prend des rivages à fond Au volant de ses fantasmes Tu la vois la belle Ninon Qui se moque des sarcasmes Ses désirs n’ont plus de sens Elle les prend à contre-sens Sans peur qu’on la persécute, Qu’on la heurte, qu’elle chute Chute ! Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Elle est partie Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Elle est partie Elle repense à cette vie Qu’elle n’a pas su conduire Sans limite sans interdits Elle part dans le délire Accélère la tire à blinde, Voit défiler des paysages C’est son corps qui valdingue, Son âme qui déménage Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Elle est partie Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Elle est partie Elle conduit les yeux fermés, Ne roule plus éveillée Les fantôme bercent sa nuit, Les esprits guident ses envies Elle allait beaucoup trop vite Traversant les nuages S’écrasant dans les marguerites Pour finir heureuse son voyage Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Elle est partie Son rire résonne comme un cri Elle s’en fout de tout elle rit Puisqu’aujourd’hui, Tout est fini
8.
Le maquis 03:14
Ça fait déjà longtemps que je suis plantée là l'ennui allume la bombe qui sommeille en moi Les préludes de la nuit réveillent ma folie y a t-il des volontaires pour créer le Maquis ? Et si ce soir on sortait nos pochoirs pour vibrer au prélude de la nuit noire Se lier aux fous d’adrénaline colorier Paris de ses murs tristes mines Âmes d’enfants bâtards du haut du quartier blafard résistant de l’élevage barbare on va sortir les pétards Les femmes deviennent la viande d’abrutis notoires subissent le regard des obsédés du trottoir Violées par les mots humiliées sans espoir pleurent leur liberté et cherchent une échappatoire Toi qui arrive à Paris dans le froid et la grisaille tu t’imagines la vie tu te tapes les représailles Toi qui voulais pourtant faire avancer les gens te voilà au tapin avec ta bite et tes emmerdements Âmes d’enfants bâtards du haut du quartier blafard résistant de l’élevage barbare on va sortir les pétards Et pourquoi ? Parce que... Vivre libre ou mourir à en vomir de rire On est que des pantins à crever pour rien misérables casse-croûtes aliénés comme des chiens faut en finir Ça fait déjà longtemps que je suis plantée là l’ennui allume la bombe qui sommeille en moi Les préludes de la nuit réveillent ma folie y a t-il des volontaires pour créer le maquis Âmes d’enfants bâtards du haut du quartier blafard résistant de l’élevage barbare on va sortir les pétards
9.
Dédale 03:23
C’est un corps de marbre Qu’elle t’offre ce soir Des baisers en fer Déposés sur tes espoirs Elle ne veut plus te mentir, Te faire croire Qu’elle te désire C’est qu’on lui a tellement Appris les bonnes manières Toutes ces choses A faire Fonder une famille, Faire la bouffe le soir C’est qu’on l’obligerait même A concevoir À offrir de la marmaille Sortie droit de ses entrailles Qui feront pousser des fleurs sur des idéaux qui font peur Elle veut pas, elle veut pas Qu’elle te soit infidèle, Qu’il lui pousse des ailes Tu dois la laisser s’en aller Qu’elle te soit infidèle, Qu’il lui pousse des ailes Tu dois la laisser s’en aller S’en aller loin des principes S’en aller loin de la morale S’en aller loin des rites S’en aller loin des dédales S’en aller loin des principes S’en aller loin de la morale S’en aller loin des rites S’en aller loin des dédales Qu’elle te soit infidèle, Qu’il lui pousse des ailes Tu dois la laisser s’en aller Qu’elle te soit infidèle, Qu’il lui pousse des ailes Tu dois la laisser s’en aller S’en aller loin des principes S’en aller loin de la morale S’en aller loin des rites S’en aller loin des dédales S’en aller loin des principes S’en aller loin de la morale S’en aller loin des rites S’en aller loin des dédales C’est un corps de marbre Qu’elle t’offre ce soir Des baisers en fer Déposés sur tes espoirs Elle ne veut plus te mentir, Te faire croire Qu’elle te désire Qu’elle te désire
10.
J'ai besoin 02:20
C’est encore ce poison qui émane de mes lèvres C’est encore ce démon qui me possède Et je cède À mes envies de chair... Je ne veux pas mon amour que tu penses Que je ne t’aime pas Mais je m’imagine dans d’autres bras Tous les jours... J’ai besoin de plonger dans d’autres yeux Et de sentir des mains caresser mes cheveux Et plus encore... Quand le soir je descends débaucher ma lune Je fais couler le sang des âmes que j’écume Je déchire les cœurs de ces affreux vautours Et te les offre pleine de stupeur Pour que tu me pardonnes mon amour Étreins moi, ne m’oublie pas Camisole ma folie Je reviens toujours vers toi Tu sais que j’ai parfois mauvais esprit Tu sais bien qu’il n’y a que toi Que mes mains ne veulent pas tuer Et aussi que quand j’ai froid Reste ton cœur pour me réchauffer... C’est encore ce poison qui émane de mes lèvres C’est encore ce démon qui me possède Et je cède À mes envies de chair...
11.
L'ailleurs 02:51
Jouer la vie en dérision Danser avec les démons Oublier la raison S’enivrer de passion Se perdre sans se le dire Se perdre toujours plus loin Où vagabonde le désir Où se croisent nos chemins J’aurais rêvé ton corps J’aurais rêvé l’ailleurs... Vibrer dans la pénombre Faire s’embraser les ombres Dans le feu des envies Qui fait que l’on oublie Tu peux étreindre mon corps Toujours plus fort Tu peux étreindre mon corps J’n’ai pas peur de la mort J’aurais rêvé ton corps J’aurais rêvé l’ailleurs... Dehors ils font semblant De n’être pas déments S’ils savaient comme ils ont tort D'avoir peur de la mort On peut cultiver la folie Passer au-delà des interdits Ou les âmes qui s’effleurent Trouvent des folies meilleures J’aurais rêvé ton corps J’aurais rêvé l’ailleurs...
12.
Je bois l’optimisme, Comme un vin amer, Je vis la vie, Comme une guerre, Je crache mon âme Comme une vipère, J’avoue j’ai mal Je n’ai plus d'repère. Ce soir j’veux m’amuser Être libre de n'pas penser Je veux mourir de rire Et vivre entier Vivre à en crever Et rêver Tomber par terre Sans me relever Se soûler une nuit, Se noyer dans ses veines Se cacher une nuit, Et crier sa haine J’ai valsé cette rengaine Dans un troquet de l’ennui Je vis mon ivresse Dans les rues de Paris Allons se saouler, Se noyer dans ses veines Allons se saouler, Et crier sa haine Se soûler une nuit, Se noyer dans ses veines Se cacher une nuit, Et crier sa haine Je vis ma vie, Dans mon ivresse Je me fous De toutes vos bassesses Je bois ton amour Comme un recueil d’ennuis Et je vis ta passion Sans retour dans ma vie Se soûler une nuit, Se noyer dans ses veines Se cacher une nuit, Et crier sa haine Se soûler une nuit, Se noyer dans ses veines Se cacher une nuit, Et crier sa haine

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released June 30, 2018

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Lise Cabaret Paris, France

« C’est une auteure touchante, ivre de poésie, forte de dérision »
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