1. |
Le metro
04:20
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Il prend le métro au hasard
Pigalle, Père-Lachaise ligne aérienne
Il prend le métro le soir
Pourquoi pour aller où ? Pour elle
Il parle aux âmes seules c’est pas banal
Dans la nuit il est un vampire
Un vampire à Paname
Son amour va sans dire
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Dans les ruelles de son sommeil
Il a marché longtemps en éveil
A écrit des poèmes à la lune
Fait l’amour au bitume
Tu sens qu’elle tombe rattrape-la
Tu sens qu’elle sombre, éclaire-la
Ne pas troubler les mirages
Ne pas salir les images
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Il y a la pluie elle est trempée
La ville les murs et son corps
L’appréhension d’un feu sacré
La folie des décors
Son amour est intemporel
Il saute pas dessus bord
Son amour est irréel
Il la trouve, il la mord
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
Elle le désire, il la dévore,
Elle le vit, c’est indicible
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2. |
Par la fenêtre
03:56
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Il y a la vieille femme,
Qui porte le monde
Qui s’accroche à sa canne,
Qui a les yeux qui nous grondent
Il y a l’alcoolique, ooh ooh ooh,
Qui s’accroche à son verre
Qui prône la rhétorique
Qui a les épaules par terre
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Il y a les couples
Qui n’ont plus peur d’être seuls
Car ils finiront
Dans le même cercueil
Il y a leur bébé, ooh ooh ooh,
Lui qui n’a rien demandé
Qui obligé se raccroche
A leur façon d’penser
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Il me reste l’amertume
De ce vide intérieur
Ton ignorance coutume,
Je vis dans la terreur
De finir sans amour
Ni passion ni réconfort
J’ai comme l’impression
Qu’on a tous le même sort
Et mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
Vivre de passion
D’amour et de fête
Vivre de passion,
Tous les jours et au fait
Qui respecte vraiment
Ce qu’il est et a avoué
Qui peut tracer sa route,
S’assumer et s’aimer
Mais mon regard se perd
Par cette fenêtre
Je vois des gens
Qui se raccrochent à leur être
L’horizon n’est pas très loin face au béton
Et la rue pleure notre manque d’affection
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3. |
Dédale
03:25
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C’est un corps de marbre
Qu’elle t’offre ce soir
Des baisers en fer
Déposés sur tes espoirs
Elle ne veut plus te mentir,
Te faire croire
Qu’elle te désire
C’est qu’on lui a tellement
Appris les bonnes manières
Toutes ces choses
A faire
Fonder une famille,
Faire la bouffe le soir
C’est qu’on l’obligerait même
A concevoir
À offrir de la marmaille
Sortie droit de ses entrailles
Qui feront pousser des fleurs
sur des idéaux qui font peur
Elle veut pas, elle veut pas
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
Qu’elle te soit infidèle,
Qu’il lui pousse des ailes
Tu dois la laisser s’en aller
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
S’en aller loin des principes
S’en aller loin de la morale
S’en aller loin des rites
S’en aller loin des dédales
C’est un corps de marbre
Qu’elle t’offre ce soir
Des baisers en fer
Déposés sur tes espoirs
Elle ne veut plus te mentir,
Te faire croire
Qu’elle te désire
Qu’elle te désire
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4. |
Paris Merveille
04:20
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5. |
Le Maquis
03:59
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Ça fais déjà 20 ans que je suis plantée là
L’ennui allume la bombe qui sommeille en moi
Les préludes de la nuit réveillent ma folie
Y a t-il des volontaires pour créer le Maquis ?
Et si ce soir on sortait nos pochoirs
Pour vibrer au prélude de la nuit noire
Se lier aux fous d’adrénaline
Colorier Paris de ses murs tristes mines
Âmes d’enfants bâtards, du haut du quartier blafard
Résistant de l’élevage barbare, on va sortir les pétards !
Les femmes deviennent la viande d’abrutis notoires
Subissent le regards des enfoirés du trottoir
Violées par les mots, humiliées sans espoir
Toi qui arrive à Paris dans le froid et la grisaille
Tu t’imagines la vie, tu te tapes les représailles
Toi qui voulais pourtant faire avancer les gens
Te voilà au tapin avec ta bite et tes emmerdements
Âmes d’enfants bâtards, du haut du quartier blafard
Résistant de l’élevage barbare, on va sortir les pétards !
Vivre libre ou mourir à en vomir de rire
On est que des pantins à crever pour rien
Misérables casse-croûte aliénés comme des chiens
Faut en finir
Ca fait déjà vingt ans que je suis plantée là
L’ennui allume la bombe qui sommeille en moi
Les préludes de la nuit réveillent ma folie
Y a t-il des volontaires pour créer le maquis ?
Âmes d’enfants bâtards, du haut du quartier blafard
Résistant de l’élevage barbare, on va sortir les pétards !
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6. |
Faim de toi
04:12
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C’est l’histoire de ce jour ou t’as pas voulu de moi
C’est le jour où j’ai planqué un couteau sous les draps
Attendant ton arrivée avec impatience ma foi
Pour enfoncer férocement la lame dans ton foie
Et entendre gémir ta délicieuse bouche
Sous la lame tranchante qui déchire tes entrailles
Et tes yeux bien ouverts et cet air un peu louche
Qui grimace étrangement sous ces vives entailles
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
Tu connaissais ma passion pour les fins gourmets
La finesse d’une épaule d’un museau mariné
Dans mes draps je t’enveloppe, te prépare tendrement
Pour te prouver mon amour tranchant !
Et je tranche ton cœur qui n’a pas su m’aimer
Et j'arrache ton âme qui n’m’a pas écoutée
J’étouffe au bouillon ta langue qui ne parle plus
Et j’arrache tes yeux qui ne m’ont jamais vue !
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
J’ai faim de toi, mon amour
J’ai faim de toi, ah, cette nuit
Oh toi mon amour qui n’a rien partagé
Pour toi j’ai convié des invités
Des fines bouches des princesses damnées
Pour ton corps et ton âme tout dévorer !
J’ai fais revenir ton cœur avec le passé
Je l’ai bien parfumé je l’ai bien épicé
J’ai gardé le secret jusqu’à la fin du dîner
Et les ventres rassasiés j’ai tout, j'ai tout, j'ai tout avoué !
Car j’avais faim de toi, mon amour
J’avais faim de toi, ah, cette nuit
J’avais faim de toi, mon amour
J’avais faim de toi, ah, cette nuit
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7. |
L'accident
04:25
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Elle prend des rivages à fond
Au volant de ses fantasmes
Tu la vois la belle Ninon
Qui se moque des sarcasmes
Ses désirs n’ont plus de sens
Elle les prend à contre-sens
Sans peur qu’on la persécute,
Qu’on la heurte, qu’elle chute
Chute !
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Elle repense à cette vie
Qu’elle n’a pas su conduire
Sans limite sans interdits
Elle part dans le délire
Accélère la tire à blinde,
Voit défiler des paysages
C’est son corps qui valdingue,
Son âme qui déménage
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Elle conduit les yeux fermés,
Ne roule plus éveillée
Les fantôme bercent sa nuit,
Les esprits guident ses envies
Elle allait beaucoup trop vite
Traversant les nuages
S’écrasant dans les marguerites
Pour finir heureuse son voyage
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Elle est partie
Son rire résonne comme un cri
Elle s’en fout de tout elle rit
Puisqu’aujourd’hui,
Tout est fini
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8. |
Ma Laure
02:30
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Lise Cabaret Paris, France
« C’est une auteure touchante, ivre de poésie, forte de dérision »
Hexagone
« Les mots de Lise (…) nous emportent »
FrancoFans
« Ne pas hésiter à découvrir »
VSD
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